[ Automobile ] – Les enjeux de la guerre en Ukraine pour le secteur automobile.

Publié par SEO780082 le 06/04/2022

Source : L’argus pro, planet.fr, caradisiac

De nombreux secteurs sont impactés par l’offensive russe en Ukraine, notamment celui de l’automobile. Mais les professionnels ne savent pas encore dans quelle mesure. Alors que des sanctions économiques se préparent, envers la Russie, les prochaines semaines diront quel impact le conflit aura sur le marché de l’automobile.

Renault

Renault posséderait 700 filiales implantées en Russie, comprenant 200 000 travailleurs, selon Bercy. Le constat est qu’elles sont exposées au conflit, mais pas en danger. « Dans l’extrême majorité des cas, ces filiales ont une importance relativement limitée à l’échelle du groupe auquel elles appartiennent », déclare Sébastien Jean, économiste spécialiste du commerce international. 

Renault est le premier constructeur automobile en Russie, en vendant près de 500 000 véhicules Renault représente un tiers des ventes de VN. La filiale russe a engendré 2,8 milliards d’euros au chiffre d’affaires de 46,2 milliards d’euros réalisés par Renault Group en 2021.

Stellantis

Du côté de Stellantis on est plus serein dans la mesure où l’ancien groupe PSA a toujours été sous représenté en Russie. Et ce, malgré la tentative de conquête renforcée en 2019 par la marque allemande. En revanche, l’entreprise a investi dans l’usine russe de Kalouga, destiné à exporter des utilitaires vers l’Europe. Si la guerre s’enlise, l’usine pourra se retrouver à l’arrêt et les délais de livraison de ces camionnettes devraient s’allonger en Europe.

Le 1er mars 2022, Carlos Tavares, le directeur général de Stellantis, a assuré avoir mis en œuvre des procédures pour gérer la crise. 

Michelin

Le groupe Michelin fait face à des difficultés au niveau de la logistique et du transport pour approvisionner ses usines et livrer ses clients. Le groupe a donc décidé d’arrêter la production de certains de ses sites européens, « pour quelques jours, au cours des prochaines semaines. Chaque site décidera de la durée spécifique et des modalités de mise en œuvre », déclare Michelin dans un communiqué du 3 mars. « Dans ce contexte très évolutif, Michelin s’efforcera de limiter l’impact sur le service à ses clients. En parallèle, il mettra en place les mesures adéquates pour ses employés, en accord avec les réglementations locales », indique-t-il.